La Maison du Père, c’est une formidable équipe multidisciplinaire qui consolide, un peu plus chaque jour, le continuum des services cliniques qu’elle a bâti au cours des années. Nous partons du principe que chaque participant a un pouvoir d’agir sur sa vie.  Pour l’exercer, il a besoin d’accompagnements et de regards confiants autour de lui.

Toutefois, nous ne travaillons pas en vase clos. Nous connaissons l’importance de nos partenariats avec le secteur communautaire, privé et public.  C’est l’union de l’expertise de chacun qui nous permet de personnaliser nos approches et nos solutions afin de les rendre efficientes et pérennes.  

Nos partenaires soulignent régulièrement notre facilité à innover.  À notre tour de saluer leur ouverture d’esprit.  Cette année, grâce à leur collaboration, nous avons pu mettre en place une stratégie d’accès aux services publics basée sur la création de nombreux corridors spécialisés.  Leur soutien est indispensable à notre développement.

La ligne est mince entre la précarité et l’itinérance, surtout dans un contexte de crise économique et de logement.

C’est pourquoi nous avons développé l’an dernier un service de prévention de l’itinérance.  Les résultats obtenus par l’équipe sont considérables.  Ils démontrent son importance dans l’éventail de nos solutions.  Avoir une adresse est indispensable pour être considéré comme un citoyen au sein de la communauté et non pas comme un problème à régler.  L’adresse domiciliaire n’est pas seulement un lieu physique.  Elle permet l’accès à de nombreux services publics dont les personnes en situation d’itinérance sont privés.

Prévenir, réaffilier, stabiliser; voilà donc à quoi mes équipes se consacrent chaque jour.
Nous ne pouvons toutefois pas y arriver seul.
La lutte contre l’itinérance est la responsabilité de tous.  

C’est ensemble que nous pouvons la contrer.